Nathalie Athlan: contes Itsik Lechtman: accordéon Michel Borzykowski: saxophonesAlain Ruaux: contrebasse |
présentent:
"Diaspora blues, contes des mondes juifs"
"Diaspora Blues a déjà été présenté dans la Grange à Dédé à Soral, en l'Eglise Saint-Pierre de Gaillard, à la Fête de la Musique à Genève (scène de l'Association des Amis de la Musique Juive) , à l'Hôtel de Mauvoisin (Valais), sur l'Arteplage d'Yverdon pour Expo-02 et au Théâtre de la Parfumerie (Genève).
"Diaspora blues"?
Mon père était d'ici mais né là-bas, ma
mère était d'ailleurs mais restée ici, le
père de mon père était plutôt de ce coin, la
mère de ma mère de l'autre côté;
quant au père de ma mère, il s'en est allé
au-delà des mers.
Jusque là tout va bien, ou presque? Et la mère de mon père, me direz-vous? Elle repose en sa dernière demeure, paix à son âme, bien loin d'ici (Dieu merci!)
Mais d'où, mais d'où partir pour vous dire d'où je viens? Le partir
doux, savez-vous, n'est pas de chez nous, et pour l'arrivée, rien n'est moins sûr. Nous
voilà bien avancés! Enfin, en attendant (la réponse, le Messie, un mari pour ma future
fille, une nouvelle machine à coudre, au choix), voici des histoires. Des histoires
juives. Des histoires aux quatre vents. Des histoires de famille donc.
Comme ceux de qui je les tiens, ces histoires ont beaucoup voyagé, elles ont traversé
les frontières et les siècles, les traditions et l'oubli. Elles m'ont traversée et je
me suis laissé faire. C'est ainsi qu'elles m'ont faite.
Elles sont ma terre. Elles sont la flamme qui éclaire dans la nuit, et quelle nuit, en ces jours! Elles sont aussi le souffle qui me porte vers vous. Voici des histoires juives. Des histoires en musique, donc. Car quand les paroles font défaut, il reste toujours une petite mélodie, de quoi faire "yom, tari tari, tam tari tari!", et la vie continue. Suivons-la, à la trace!
Nathalie Athlan et "Hotegeklezt" ?
Acte I, scène 1:
Ils étaient donc deux à Genève et ne se connaissaient pas: Itsik l'accordéoniste et Michal avec sa -presque- clarinette en métal. Deux passionnés qui, après de multiples errances, avaient renoué avec les musiques de leurs ancêtres, celles que les Juifs emportent toujours dans leurs valises et qui les accompagnent, où qu'ils aillent.
Acte I, scène 2:
Un jour -mazl tov !- l'anniversaire de Hanna les a mis en face l'un de l'autre: ils ont joué ensemble pour l'occasion sous la contrainte mais non sans plaisir et depuis lors ils ont décidé de renouveler le bonheur de cette rencontre fortuite. Chacun de nos hommes savait bien que le hasard, c'est Dieu qui voyage incognito et, en hommes avisés, ils n'avaient eu aucune peine à le démasquer...
Acte I, scène 3:
Il n'a pas fallu attendre longtemps pour que la force du destin fasse débouler Alain et sa contrebasse dans leur univers. C'est ainsi qu'est né "Hotegeklezt", le groupe affublé d'un néologisme yiddish signifiant "peut-être que tu l'as (bien) joué" !
Acte II, scène 1:
Elle était conteuse. Et elle cherchait ses racines. Chez nous, à vrai dire, l'un ne va pas sans l'autre. Les lointains aïeux de Nathalie auraient bien pu croiser ceux de ses compères si les errances du peuple juif --séfarades de Tolède à Salonique et ashkénazes de Lotharingie jusqu'en Ukraine-- n'avaient brouillé leurs pistes et emmêlé leurs chemins! Qu'importe! Malgré les méandres, les voici aujourd'hui réunis pour partager le plaisir aigre-doux du souvenir.
Acte II, scène 2:
Diaspora Blues: Maintenant, vous comprenez pourquoi?
Dernière mise à jour: 21 décembre 2007